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Soirée spéciale avec les finalistes du Prix Orange de la Bande Dessinée 2024


Avec :

Maud Bénézit et Clarisse Crémer pour « J'y vais mais j'ai peur » Éd. Delcourt


Sylvain Bordesoules pour « L'été des charognes » Éd. Gallimard BD


Yoann Vornière pour « Silence » Éd. Kana


Edith Chambon pour « Ma famille imaginaire » Éd. L'agrume


Jean Cremers pour « Le grand large » Éd. Glénat




Photo de Clarisse Crémer ©Vollmer-Lo

Photo de Maud Bénézit ©Karen Rigden Murphy


87 jours pour boucler son tour du globe en solitaire ont fait de Clarisse Crémer « la femme la plus rapide du monde » mais l'album raconte avant tout une incroyable aventure humaine loin des récits de mer héroïques. Avec Maud Bénézit (Il est où le patron ?), elles embarquent dans leur sillage les voileux comme les néophytes qui ont suivi ses aventures et les tempêtes qu'elle a traversées...



Photo de Sylvain Bordesoules ©Vollmer-Lo


Ici, c'est le «village de nulle part». Là où l'on vit retiré et un peu hors la loi. Là où les enfants slaloment entre les pères ivres et les chiens errants, où l'été on apprend à dépecer les agneaux... Où trop souvent la misère vous mord les lèvres et la puanteur vous empoigne la gorge. Là où l'amitié reste la grande affaire.Un jour pourtant, il faut partir, affronter le monde pour tenter d'échapper à cette enfance pleine de terre et de sang qui vous colle à la peau.



Photo de Yoann Vornière ©Aude Boyer


Le jeune Lame et son village sont coupés du reste du monde. Les monstres, qui les repèrent grâce au son et plus particulièrement à la voix, les ont contraints à communiquer par la langue des signes.

Mais dans un monde où règne une nuit permanente, les ressources viennent à manquer. Alors que Lame accompagne Gris le chasseur du village dans une expédition de ravitaillement à l'extérieur, ils sont attaqués car le jeune garçon rompt par inadvertance le silence. Lame, rongé par la culpabilité, va tout faire pour se racheter et va faire une découverte qui pourrait bien changer du tout au tout le destin du village...



Photo de Edith Chambon ©DR


Un récit très actuel, un portrait de femme bouleversant !C'est l'histoire d'une femme d'une trentaine d'années qui, du jour au lendemain, se trouve terrorisée, tétanisée, clouée au sol. Quelque chose en elle s'est réveillé ou rompu, mais elle ne comprend ni quoi ni pourquoi... Alors sa mère se voit dans l'obligation de lui révéler certaines choses, longtemps tues et profondément enfouies. Et cette parole va, par effraction, balayer tout un imaginaire. La boîte de Pandore est ouverte.Une famille imaginaire, c'est celle qu'on a toujours connue, mais qui ne sera plus jamais vraiment la même, dès lors qu'on en déterre les secrets... Une famille imaginaire, c'est celle qu'on pensait créer, jusqu'à ce qu'on réalise qu'elle n'était pas vraiment destinée à exister.



Naviguer sur les flots de la vie...Sac sur le dos, Léonie se retrouve au milieu de nulle part, ou plus exactement en plein milieu de l'océan ! En lui apprêtant une embarcation, ses parents l'ont tout simplement forcée à prendre le large ! Mais pour aller où ? Comment diable va-t-elle s'y prendre pour trouver la terre ferme à l'aide de ses simples rames en bois ? Apeurée, elle va découvrir un univers sans foi ni loi où la nature, le hasard et la détermination vont guider sa barque. Bonne nouvelle: elle n'est pas si seule puisqu'elle rencontre Balthazar, un adolescent dont le canoë prend l'eau de toutes parts. Dans cette immensité, tout le monde n'est donc pas logé à la même enseigne. Les yachts et les bateaux à moteur circulent à toute allure et ne se gênent pas pour détrousser le voisin. Parmi ce faste, il y a aussi ceux qui semblent avoir abandonné tout espoir d'accoster un jour, comme Agathe, qui s'est laissé porter par le courant... Quand ces trois naufragés se croisent, l'aventure prend un autre tournant. Léonie, décidée à trouver un rivage, va embarquer Agathe et Balthazar pour une traversée éprouvante, à la limite des forces qui lui restent, à moins que ce ne soit le contraire...

Il faut bien grandir un jour. Mais comment naviguer sur les flots de la vie ? C'est à travers ce roman graphique que Jean Cremers tente de répondre à cette question en convoquant la force de l'imaginaire pour une métaphore du grand saut vers l'âge adulte. Ce récit initiatique plein de péripéties, que l'on lit d'une traite nous parle des rencontres marquantes et de ces épreuves nécessaires qui nous forgent.


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